miércoles, 3 de julio de 2013

Un salon international de la lingerie orchestré avec brio par une Française

Qu’apportez-vous de nouveau ? Tout cela justement. Nous apportons des marques mondiales jamais réunies en Amérique du Nord. Toute l’organisation est franco-britannique. Les stands viennent de France, l’éclairage est français, nous avons fait un salon en allant chercher le savoir-faire là où il se trouvait, c’est à dire en France. Seuls les Français savent faire un stand pour exposer de la lingerie. Les plus beaux salons sont pour la plupart français, que ce soit dans le domaine de l’aéronautique ou encore du vin, nous avons un savoir faire reconnu par tous. Combien de marques ont répondu présentes à votre salon ? 180 marques étaient présentes. Ce chiffre est important pour toute l’équipe car il représente notre crédibilité, aujourd’hui, sur ce marché. Cette forte présence est la preuve de l’évolution positive de la lingerie ici. Avant, ce secteur n’était que commodité, les dessous étaient avant tout pratiques. Aujourd’hui c’est devenu un accessoire de mode et les clients sont prêts à dépenser plus d’argent. L’évolution de ce marché se ressent tant sur le goût que sur les états d’esprit et c’est une bonne chose. Pensiez-vous obtenir autant de succès ? Autant, je ne sais pas. Nous mettons la barre très haute à chaque fois. Sachez que pour cette troisième édition nous avions face à nous l’un des plus gros organisateurs de salons en Europe. Il vient d’ailleurs de racheter un salon ici même à New York. Son objectif était de nous tuer, il a cassé les prix de ses stands et malgré tout cela, nous avons tenu bon. Nous avions les meilleures marques et les acheteurs étaient bien présents. Une autre de mes satisfactions fut de voir des acheteurs de chez Victoria Secret, qui en plus d’être les meilleurs copieurs au monde, ont évolué par rapport à la lingerie européenne. Quelles sont vos prochaines étapes ? Nous travaillons déjà sur les prochains salons. Mon souhait est de faire venir le plus d’acheteurs possible pour les prochaines éditions et plus précisement ceux éloignés de New York. 15% de nos acheteurs venaient de Californie, c’est un bon début. Pour la 3ème édition vous avez décidé d’organiser un fashion show, n’était-ce pas risqué ? Bien sûr, notamment vu le budget élevé de ce genre de défilé. Le spectacle présenté était orchestré par une socité de production européenne. Un défilé nécessite un savoir faire pour ne pas sombrer dans la vulgarité. Ce défilé a beaucoup impressionné la presse et je pense refaire la même chose l’année prochaine.

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