D'après une étude de l'université de Massachusset les femmes dilapident quatorze fois plus que les hommes pour l'acquisition de parfums et eaux de toilette, produits de beauté et bijoux de fantaisie. C'était pas difficile de le savoir, on n'avait pas besoin des amerloques pour ça, bien qu'on pensait peut-être pas que la discordance était si impressionnante. Ceci dit, vous êtes au courant que j'aime l'histoire, alors je m'apprête à vous causer un peu au sujet des parfums, des cosmétiques et de parures précieuses au cours des âges. Dès le Néolithique, les femelles d'homo-sapiens se peignent la peau et s'embaument avec des substances naturelles, surement pour attirer les mâles. Des milliers d'années après, plusieurs tablettes cunéiformes démontrent que l’usage du parfum était courant chez les sumériens. Tous les peuples de l'Antiquité en général utilisaient en abondance, les onguents parfumés et des fards, les rouges à lèvre, les crèmes pour blanchir la peau, comme c'est le cas des grecs et romains. Parlons maintenant des parures. Durant le Néolithique, les femelles humaines s'ornaient essentiellement de parures malacologiques ou de bijoux en os. En Europe, les peuples celtiques sont les premiers à être célèbres pour la qualité de leurs objets de bijouterie. En Égypte la bijouterie était une manifestation artistique. La mode des parures précieuses est restée relativement invariable. Pendant de nombreux millénaires, uniquement à la portée des classes aisées, mais dès la fin du XIXème siècle les objets précieux avant considérés comme luxueux deviennent plus à la portée des classes socio-économiques moyennes. Dans tous les cas, actuellement, pas besoin de l'université de je ne sais pas quoi, pour savoir que les dames dépensent des sommes folles pour s'ornementer, pour sentir bon et pour se peinturlurer quel que soit leur pouvoir d'achat.

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